- écore
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I.⇒ÉCORE1, subst. fém.PÊCHE. Registre servant à inscrire les comptes d'un bateau pêcheur. Une feuille d'écore (Lar. 19e Suppl. 1878, Nouv. Lar. ill.).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1873 (Delahais ds LITTRÉ Suppl.). Déverbal de écorer1.
II.⇒ÉCORE2, subst. fém.MAR. Pièce de bois servant de cale à un navire. Synon. usuel accore1.Rem. Attesté ds la plupart des dict., hormis Ac., et jusqu'à Lar. 20e qui le donnent comme peu usité.Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1382-84 escore « pièce de bois qui sert d'étai à un navire » (Compte du Clos des Galées de Rouen, éd. Ch. Bréard, p. 19), remplacé par accore1. Empr. au m. néerl. schore « étai » (VERDAM), v. accore1. Bbg. BONN. 1920, p. 52.
III.⇒ÉCORE3, subst. fém.GÉOGR. Escarpement rocheux ou sableux pouvant présenter un danger pour la navigation. Synon. accore2 (v. aussi sous ce mot. l'ex. 1). Un des bastions du fort Rosalie, construit sur une écore très-élevée, situé à 116 lieues de la mer et à 486 de la cataracte de Saint-Antoine (CRÈVECŒUR, Voyage, t. 3, 1801, p. 65). La petite caravane mit pied à terre pour passer les écores; c'était une falaise surplombant des bateaux (FLAUBERT, Trois contes, Cœur simple, 1877, p. 20).Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1762. Étymol. et Hist. Cf. accore2. Bbg. STRAKA (G.). En relisant Menaud, maitre-draveur. In : [Mél. Imbs (P.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1973, t. 11, n° 1, p. 276.
écore [ekɔʀ] n. f. — V. 1383, escore. ⇒ Accore.
Encyclopédie Universelle. 2012.